samedi 23 mai 2009

Cannes 2009 : mon festival à moi


Buzz : Arrivée sous le soleil après un voyage éprouvant en TGV (horreur, le wagon-restaurant était fermé pour cause de grève !) avec les 3/4 de la production cinématographique française… Nous sommes à Cannes ! Mercredi 13 mai jour d’ouverture de ce 62e Festival de Cannes avec la grande Isabelle Huppert pour présidente… C’est l’excitation totale !
On se met déjà à rêver d’avoir une place pour le film d’ouverture, Là-Haut, le Disney-Pixar en 3-D. Mais avant toute chose, il faut récupérer LE sésame pour chaque festivalier : l'accréditation ! Premier signe de la baisse de fréquentation, on nous propose des places pour l’ouverture à 19h ! On ne change pas nos plans et nous y allons à 23 h !
Là-Haut en 3D… Je deviens immédiatement fan de Kevin l’oiseau et Dug le chien qui parle mais qui n’a pas la collerette de la honte. La 3D est un vrai choc, tout semble arriver sur nos genoux. Certain(e)s diront que les lunettes sont trop lourdes mais le résultat est bluffant !
La Croisette est à moitié endormie, peu de plages sont en activité, les fêtes ne sont peut-être plus à l’ordre du jour ? Notre programme va s’orienter sur les films de la compétition, soit 2 films par jour et, selon les horaires, quelques films d’autres sélections. Cette année, c’est sûr, on va tout faire pour ne pas piquer du nez aux projos de 8h30 !


Chouchou et palmes
Sur cinq jours de compétition, Un prophète de Jacques Audiard est le film qui obtient le meilleur accueil, et de loin. Pas par la joyeuseté des propos puisqu'il traite d'une rivalité entre deux groupes dans l’univers carcéral… C’est dur, c’est violent, c’est vrai !
Looking for Eric de Ken Loach est mon chouchou à moi. Enfin un film de Ken Loach où l’on rit… et de bon cœur ! Le cinéma social est toujours là, mais les apparitions du King de Manchester détendent immédiatement l’atmosphère. Même dans le générique de fin, il y a de l’autodérision de la part de Môssieur Eric Cantona !
Ma palme de l’ennui revient à Kinatay de Brillante Mendoza, qui n’a de brillant que son prénom. Et la palme du film… comment dire… violent, gore qui vire au grand n’importe quoi revient directement après la sortie de projection à Antichrist de Lars von Trier. Puis, petit à petit, dans les heures qui suivent, on se rend compte que ça marque, que l’on y pense, que c’est magistralement filmé, que l’on a envie d’en savoir plus sur l’état psy du cinéaste. Bref, un revirement total par rapport à la sortie de projo. J’ai la chance d’en être sortie… ce qui n’a pas été le cas d’une festivalière qui est restée clouée à son siège, entourée d’une tripotée de pompiers.


Quentin, Johnny, Monica, Mick...
Cannes 2009 restera l’année de l’éclectisme (au niveau de la sélection), l’année où j’ai eu la chance d’assister à une projo avec Quentin Tarantino, venu en simple cinéphile (il s'est d'ailleurs fait ovationner), l’année de la montée des marches de Johnnie (To) et Johnny (Hallyday) pour Vengeance, avec un public cannois en délire, l’année de la montée des marches la plus glamour avec Sophie Marceau et Monica Bellucci… qui a été tellement longue que le film a débuté avec 3/4 d’heure de retard à 1h15 du matin…
Et surtout l’année où, dans la rue, comme ça, à coté du Gray d’Albion, je suis tombée nez à nez avec Mick Jaegger - mon idole, mon héros ! - juste accompagné d’un molosse de deux têtes de plus que lui !

Résultat des courses : dimanche. Et on croise les doigts pour…
Sandrina aka Marge S.

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