jeudi 14 avril 2011

Festival de Cannes 2011 : la sélection complète analysée

Buzz : Le programme du 64e Festival de Cannes, qui se déroulera du 11 au 22 mai 2011 sous la présidence de Robert DeNiro, a été dévoilé ce jeudi. 7 premiers films, 4 réalisatrices, pour une tonalité moins sombre. A priori, sur le papier, on a déjà envie de tout voir. Moteur ! Et tout d’abord….

L’Orgasme !

The Tree of life, de Terrence Malick. Orgasme !! Annoncé à Cannes 2010, enfin prêt ! Brad Pitt et Sean Penn dans le film le plus attendu du moment. En compèt !

Ouverture Midnight in Paris, de Woody Allen : outre la présence de madame Sarkozy, une très belle affiche et un trailer sur le vrai-Paris fantasmé par les Américains assez mystérieux. Sortie le 11 mai, jour de sa présentation
Les Habitués :

Melancholia, de Lars Von Trier. Après le sulfureux Antichrist, il nous revient avec un film fin-du-monde, dont le trailer est plus qu’alléchant. Beau casting : 2 Charlotte (Gainsbourg et Rampling) pour une Kirsten Dunst !

Le Havre, d'Aki Kaurismäki : le cinéaste finlandias investit de son regard ironique la vielle portuaire redessinée après les bombardements de la 2de Guerre mondiale. Avec JP. Léaud en prime….Curiosité

Le Gamin au vélo, des frères Dardenne : 2 stars pour les frères belges - Cécile de France et Jérémie Rénier – lauréats de 2 Palmes d’Or. Et de 3 ? Réponse le 18 mai sur écrans français..

Il était une fois en Anatolie, de Nuri Bilge Ceylan : mon favori pour la Palme ! Quasiment systématiquement sélectionné à Cannes (Uzak, Les Climats, Trois singes), sera-ce le film de la consécration ?

Habemus papam, de Nanni Moretti : le pape a une crise de foi, un pape face à son psy. J’adore par avance, avec Piccoli dans le rôle du pape, et Morretti dans celui du psy

Hanezu no tsuki, de Naomi Kawase : un film précédé d’un écho particulier après ce qui s’est passé au Japon. Un choucou de Frémaux, adoré par Les Inrocks, détesté par Positif

La Piel que habito, de Pedro Almodovar : cette année, il s’était fait désirer au vu ses échecs antérieurs pour décrocher récompense suprême. Manifestement, l’idée de fouler le tapis rouge cannois a été plus forte que tout ! Tant mieux pour le cinéma.

Les Surprises :

Ishimei, de Takashi Miike : un film de samouraï japonais, en 3D, par le très prolofique Paul Verhoeven japonais Ca devarit saigner sur le tapis rouge !.

La Source des femmes, de Radu Mihaileanu : tourné au Maroc par un cinéaste qui a la carte en ce moment (Train de vie, Le Concert, Va, vis et deviens). Jamais été conviancu.

This must be the place, de Paolo Sorrentino : 1er film américain du réalisateur de Il divo, avec Sean Penn, qui lui avait remis le Prix du Jury en 2008. Perso, ça me fait saliver : un chanteur de rock gothique retrouve son père. De Niro sera-t-il sensible au côté Actor’s studio qu’il promet ?

We need to talk about Kevin, de la Britannique Lynne Ramsay. Sa 2ème sélection après Morvern Callar. Avec la grande Tilda Swinton

Sleeping beauty de Julia Leigh : venue d’Australie, c’est un 1er film. Une future Jane Campion ?

Footnote, de Joseph Cedar : une comédie israélienne qui devrait apporter un peu de fraîcheur au Festival, dixit Frémaux, même s’il ne faut pas exagérer, dixit Gilles Jacob. Comprenne qui pourra !

Drive, du Danois Nicolas Winding Refn : après Pusher, Bronson et Le Guerrier silencieux, le voilà enfin en compétition pour son 1er film américain. Ca devrait décoiffer.

Et la France ? Drôle de sélection, pas très glamour a priori, très auteuriste, très mystérieuse, donc très alléchante !:

Polisse, de Maïwenn. Karine Viard, Joey Starr et Marina Foïs dans un commissariat, vus par la cinéaste un poil hystérique des Actrices.

L'Apollonide souvenirs de maison close , de Bertrand Bonello : un thème à la mode par un cinéaste ardu et audacieux….3 sélection à Cannes.

Pater : d’Alain Cavalier avec Vincent Lindon. « Une des choses les plus bizarres », dixit Frémaux. 25 ans après Thérèse ! Si le film est du même acabit qu’Irène, son dernier film, on y va les yeux fermés.

Bizarrement, c’est hors compèt qu’on retrouve les projets les plus singuliers du moment

Hors compèt :

La Conquête, de Xavier Durringer, sur l'ascension de Nicolas Sarkozy. Chouette ! Pour une fois que le cinéma français se coltine à l’actualité la plus chaude, on a hâte de voir. La bande-annonce est savoureuse. Et de Xavier Durringer, on avait tellement aimé J’irai au paradis car l’enfer est ici

L’Artiste : Et re-chouette ! Un hommage en noir et blanc au cinéma muet des années, par l’équipe de OSS 117, avec Jean Dujardin himself ! Espérons que ce soit moins planplan que Je hais les acteurs…

Pirates des Caraïbes 4 : pour le fun et le glamour, moins pour le cinéma…

The Beaver, de et avec Jodie Foster, avec Mel Gibson : un homme déprimé et son castor. Projet singulier, pour deux stars singulières et marginales. On a hâte….Sortie le 25 mai.

Les recalés qu’on attendait pourtant :

Captured, de Brillante Mendoza, avec Isabelle Huppert

Le Moine de Dominik Moll, avec Vincent Cassel

Le dernier Honoré avec Deneuve et Milos Forman

L’Ordre et la morale, de Kassovitz.

Iront-ils gondoler à Venise ?

Travis Bickle








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