dimanche 21 août 2016

La Dream Team : la comédie qui remplit son goal

En DVD et Blu-ray : Le championnat de L1 a repris mais certains matchs te donnent envie de pleurer ? Sorti il y a quelques semaines chez TF1 Vidéo, La Dream Team va te donner la banane.



Bon, c'est l'histoire d'un joueur du PSG. OK, si tu es fan de l'OM, ça commence mal mais ça vaut le coup que tu restes dans ton fauteuil. Maxime Belloc est une star du foot qui a pris le melon et qui se blesse lors d'un dérapage filmé par un témoin. Gros scandale. Son agent décide de redorer l'image de son poulain en l'envoyant entraîner les jeunes du petit club berrichon, qu'il a quitté à 14 ans pour devenir pro. Un retour aux sources qui se traduit par un choc des cultures (va commander des sushis quand y a pas de réseau), d'autant que le club est dirigé par le père de Maxime, avec lequel il est en froid.


Soyons honnêtes : l'histoire est cousu de fil blanc, avec un petit air de déjà vu. On sait ce qu'il va se passer et comment ça va finir mais on est emporté par le charme du film. A la pointe de l'équipe, Medi Sadoun est impeccable dans le rôle du footeux bling-bling qui remet les pieds dans la boue. Il s'en prend plein la gueule et se prend les pieds (surtout un) dans le tapis, pour notre plus grand bonheur. Son capital sympathie le rend toutefois attachant. Face à lui, Gérard Depardieu la joue "équipe", en mode passeur plutôt que dribbleur, jamais hors jeu. Et ça lui va bien. Il est parfait dans le rôle du papa bourrin au grand coeur. Chantal Lauby incarne une "agente" cash et cynique, une petite bonne femme qui aime négocier en loucedé et serrer des paluches sous les douches. Elle est hilarante. Patrick Timsit a un petit rôle : celui d'un entraîneur de club berrichon qui met la gagne au-dessus des valeurs sportives. C'est donc le méchant et il le fait bien. Enfin, il n'y a pas que le foot dans la vie, il y a aussi l'amour et Barbara Cabrita interprète une infirmière au caractère plus trempé qu'un terrain de foot au mois de mars, une infirmière dont s'éprend Maxime. Il y a aussi tous les gamins qui sont entraînés par Belloc, vanneurs et vannés, l'un pour sa coupe de cheveux, l'autre pour son visage asymétrique (il se fait surnommer illico "Picasso" !).

Si l'histoire est attendue donc, elle entre dans une division supérieure grâce aux comédiens, aux vannes qui fusent comme une reprise de volée dans la surface, à la belle photo (comme quoi, on n'est pas obligé de mettre tout le budget dans le cachet des comédiens) et à la réalisation inventive de Thomas Sorriaux. Le résumé de la carrière de Belloc, en début de film, est un petit bijou à lui tout seul. Bref, La Dream Team est une comédie familiale, un feel good movie qui s'assume. Prendre du plaisir pendant 95 minutes (sans prolongations) en étant assuré de gagner à la fin, quel supporter pourrait refuser ça ?

Anderton

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